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* CHEMIN SCABREUX

 "Le chemin est un peu scabreux

    quoiqu'il paraisse assez beau" 

                                        Voltaire 

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Publié par VERICUETOS

Extractos de la colección poética " Tantacarcel"del poeta colombiano

Francisco Amín Mosquera

Traducción realizada por Nathalie Duhart

 

JOROPO A LOS OJOS

 “Uno no puede detenerse en un encuentro porque está atestado de trabajos, de trámites, de ambiciones. Y porque la magnitud de la ciudad nos supera. Entonces el otro ser humano no nos llega, no lo vemos.” Ernesto Sábato

 

Que llegue el aire/A tus ojos/Para que por la ventana/De tu inquieto

Pensamiento/Alcances a divisar/Las bellezas de este mundo

Aunque sea por un segundo…/Y que la esencia del verso

Anda, del verso/Repare el sueño profundo

Y tu cuerpo que reposa/Como niño moribundo

Se asombre con los rugidos

De los vientos iracundos.

 

Siempre a las diez de la noche

O en la mañana/Cuando despiertan los muertos

Quieren contar a los vivos/Que se sienten muy contentos

Ay, se sienten muy contentos/Pues renuncian a volver/

A  vivir en los lamentos/Porque aquellos que no aman

Producen el desaliento/Y devoran la esperanza

Sin sentir remordimientos.

 

Ay, Juventud,/Las rosas  están brotando/Abre los brazos al sol/

Para que por la mañana/Te cubras con el calor/Sabes... es por la labor

Del astro más generoso/Amigo mío/Que miras el arrebol/

Suenan las cuerdas de tu alma/Y te sientes el mejor

Vas siguiendo tus sueños/Y superas el dolor...

Disfruta lo que da el cielo/Y no hagas cuentas

Que puedan subir tu orgullo

Para que tu corazón

Se goce hasta los murmullos

Se goce hasta los murmullos

De las bellas mariposas

Las mariposas

Que juegan en los capullos

 La tierra va por el cosmos/Y ha sido fiel a su rumbo

Y en medio del Universo/Estas solo... sin los tuyos.

 

Para que nada te hiera/Escucha bien/Alerta  al pueblo dormido

Hay fiesta de los colores/Carnaval de las fragancias

Desde todas las distancias/A enseñarte sus canciones

Amigo mío,

Los pájaros han venido/Con el vuelo de sus alas

Se acompañan los silbidos/Ay la existencia se apaga

Antes de haberla encendido/

Recupera la sonrisa/Recuerda que la has tenido

Por eso el tiempo que pasa/Se disuelve en el olvido

Va dando paso al presente/La región de los sentidos

Donde el futuro se aleja/Persiguiendo su albedrío

Y ese precioso momento Si  tu vida ha  florecido

Le sirve a la creación

Para que avancen los siglos.



 

        DE LA DANSE DEVANT TES YEUX

                                                                              JOROPO  Devant  tes  YEUX

(Joropo est le nom d'une danse populaire en Colombie)

 

 "on ne peut pas profiter d'une rencontre parce qu'il est débordé de travail, de transactions, d'ambitions. Et parce que la grandeur de la ville nous dépasse. Alors l'autre être humain ne parvient pas jusqu'à nous ; nous ne le voyons pas". Ernesto Sábato

 

Que l'air parvienne à tes yeux, pour que par la fenêtre

malgré tes pensées inquiètes,  tu réussisses à percevoir

les beautés de ce monde

 même si ça ne dure qu'une seconde ...

et que l'essence du vers

 allons donc, du vers

 répare le sommeil profond  

et que ton corps qui repose

                                                                           comme l'enfant moribond 

                                                                              soit surpris

  par les rugissements

des vents en colère

 

A dix heures du soir toujours

ou alors le matin

quand les morts s'éveillent

ils souhaitent dirent aux vivants

combien ils sont heureux

oui, ils se sentent heureux

car renoncent au retour

 aux lamentations

car ceux qui n'aiment point

engendrent découragement

et engloutissent espérance

sans ressentir remords

 

Ah, jeunesse

tandis que roses bourgeonnent

ouvre au soleil tes bras

pour que de bon matin

la chaleur t'enveloppe

tu sais ... c'est le travail

de l'astre le plus généreux

mon ami

qui te permet devoir la flamme

les cordes de ton âme tintent

et tu te sens le plus fort

tu poursuis tes rêves

et brave ta douleur ...

Profite de ce que le ciel te donne

et ne tiens pas de comptes

qui fasse croître ton orgueil

pour que ton cœur

jouisse jusqu'au tréfonds

jouisse jusqu'au tréfonds

des beaux papillons

Les papillons

Qui jouent dans les boutons

 La terre se meut dans le cosmos

fidèle à sa route

et au milieu de l'univers

tu es seul ... sans les tiens


Pour que rien ne te blesse

écoute bien

réveille le peuple endormi

c'est la fête des couleurs

le carnaval des fragances

en provenance de toutes parts

qui t'apprend ses chansons


mon ami

les oiseaux sont venus

le vol de leurs ailes

sont accompagnés de sifflements

Aie, l'existence s'éteint

avant qu'on ne l'ait allumée

 

Récupère ton sourire

Souviens-toi que tu l'avais

pour cela le temps qui passe

se dissout dans l'oubli

il donne le pas au présent

la région des sens

où le futur s'éloigne

                                                                   Poursuivant son arbitre

                                                                   et ce moment précis, ti ta vie a fleuri
                                                               il sert à la création pour passer de siècles en siècles

 


                                                      REFLEXIONES DE DAVID

UN MINUTO ANTES DE ENFRENTARSE A GOLIAHT

 

*Yo soy David

Él, Goliaht Bärden,  viene contra mí..


Ya siento como sus  pies enormes remueven las piedras del camino

Y  cree,  que hará polvo mi cuerpo, éste que todos señalan, menudo,

Quizás  muy  pequeño ante la dimensión descomunal de ese guerrero

Que ya ha  vencido  a los mejores…


 Tengo todo en contra…

Y… a favor  El Favor del Creador de todo cuanto existe…

Avanzo  y me creo  su elegido… por eso…

 

Por eso… no es tiempo de dudar ahora

Aquel,  ni ninguno  deben  notar  el temblor  de mis extremidades

Ni  el desierto que  ha florecido en mis labios

Y que  en toda  la garganta me sofoca.


Si soy vencido, pronto estaré  con quien me regaló la vida,

Él, me abrazará…


Anoche no pude dormir, pero me siento bien.


 Mis hermanos dudan,  sin embargo,  me han ungido con aceites

Y en la luz de sus  ojos,  vi cómo brillaba  la esperanza

Bajo los tenues rayos de la  luna amiga.


Esta batalla me ha consumido en la ansiedad… Debo triunfar…

Que  así sea… por  mi pueblo … y  quizás también por la gloria

Que merezco…


Ven Goliaht Bärden,  aquí te espero.

 


Les pensées de David

une minute avant de se confronter à Goliaht


Moi je suis David

Lui, Goliaht Bärden,  vient m'affronter.


 Je sens déjà comment ses énormes pieds font bouger les pierres du chemin

Et il croit qu'il fera de mon corps poussière, ce corps que tout le monde juge menu,

Peut-être très petit comparé à la dimension démesurée de ce guerrier

Qui a déjà vaincu les plus forts…


J'ai tout contre moi …

Et… en ma faveur, La faveur du Créateur de l'immensité de ce qui existe…

J'avance et me crois son élu… c'est pour cela…


C'est pour cela… que ce n'est pas le moment de douter

Lui,  ni personne ne doit soupçonner le tremblement de mes extrémités

Ni le désert qui a fleuri sur mes lèvres

Et qui répandu dans toute ma gorge me fait suffoquer.

 

Si je suis vaincu, je me retrouverai bientôt avec celui qui m'a donné la vie,

Il m'embrassera, lui…


Mes frères doutent, cependant ils ont oint mon corps d'huiles

Et dans la lumière de leurs yeux,  j'ai vu comment brillait l'espérance

Sous les rayons ténues de mon amie la lune.


Cette bataille m'a fait dépérir d'anxiété… Je dois triompher…

Qu'il en soit ainsi… pour les miens … et peut-être aussi pour la gloire

Que je mérite…


Viens Goliaht Bärden,  c'est ici que je t'attends.

 


Poemas de compañia de Francisco Amin 

 

 


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