Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

* CHEMIN SCABREUX

 "Le chemin est un peu scabreux

    quoiqu'il paraisse assez beau" 

                                        Voltaire 

VISITEURS

compteur html

Publié par VERICUETOS

Poèmes dyptiques et triptyques de Sylvie Malevergne

Poème dytique : un toi et moi (à lire verticalement)

par Sylvie Malevergne

 

Au-dessus de la colline               Quand tu viens à moi

Il y a un petit chemin                  Je t’y attends, je ne t’y attends pas

       Qui ondule à travers champs       Niché dans ma cachette

       Qui me mènent à ton haras         Que tu as découvert au détour

       Ou tu te caches. Je t’y rejoins     D’un petit chemin qui ondule

       Quand tu sembles ne pas            A travers champs

       M’y attendre et tu es là               Je me demande toujours pourquoi

       Toujours là. Tes yeux plus         Tu me rejoins chez moi

       Que bruns ensoleillent                Moi, je sais pourquoi je suis toujours

       Mon regard toujours                   Toujours là pour toi. Mais par ce que

       Tu enlumines mes mots              Je te l’ai dit. C’est tout simple !

       C’est tout simple !

 

La Chance (à lire verticalement)

 

Ma chance à moi : c’est           Sa chance à elle, c’est            Ta chance à toi : c’est

D’avoir des doigts de fée         De savoir être belle                  De comprendre toutes

Qui domptent la terre               Sa chance à elle c’est savoir    Ta chance c’est d’être le magicien

Ma chance à moi : c’est  se taire quand tout le monde              En tout.

De murmurer  aux  rivières       Parle                                     Ta chance à toi est de me faire rêver

Au soleil, à la terre tout            Sa chance à elle ; c’est de        Les yeux ouverts sur nos étoiles

L’amour que j’ai pour la           Savoir te plaire, me plaire         Accrochées au ciel

La vie

 

Je t’aime

 

Le vent souffle

Les feuilles volent

Les éclairs s’enflamment

Avec fracas dans un ciel diaphane

 

Et, toi, tu regardes le feu qui brule

Dans mes yeux

Le reflet de sang sur mes lèvres

Qui semble bruler sous cette chaleur.

Tu ris et je pleure

Tu chantes et je me tais

Je chante et tu me regardes

 

Comme le vent qui souffle

Dans tes veines de matador

Brule en moi le feu de ces éclairs

Dans ce ciel  glacé.

 

Poème-Psaume : Aubade

Aubade

Dans cette escalade de mes jours, dans cet appel d’Amour éternel

Aubade sous le clair de Lune

Danse mon Bel Amour

Danse et souviens-toi de notre douceur

Je t’envoie un bouquet de magnolia

Pour que tu retrouves espoir

Pour que tu retrouves le jour qui se lève

Il fait jour partout depuis que je t’ai retrouvé

Regarde,

J’ai tant d’honneur à t’aimer sans amertume

Je vole au-dessus des galaxies

Et, je voie tant de lumières

Si douces et si déterminées

L’univers est étoilé

L’univers est l’éternel recommencement

Dans cet océan d’étoiles

Je te retrouve, mon fils dans mes bras.

 

Mes mille et un visages

     Poème roman

 

Je viens de naitre.

Tous ceux qui m’entourent

A mes premières heures

Ont l’air agréablement surpris

Ils découvrent mes yeux, ma couleur de peau,

La forme de mes lèvres

Et mon petit nez à la retroussette.

 

Mes proches recueillent dans leurs yeux

Mes premiers regards 

Mes mille et un regards

Qui me permettront de tout comprendre

De tout connaître, vient de débuter.

 

Se succédèrent mes mille et un sourires

Mes mille et un rires aux éclats

Je reçus milles et une caresse de mes parents

Heureusement : l’Amour ne compte pas

La vie en revanche compte.

Elle est scandée de moments plus au moins denses,

Plus ou moins joyeux

Plus ou moins importants.

 

Tout ceci est simple ;

Tout ceci est logique

Jusqu’au moment ou le jour se change en nuit

Quand  la vie se brise en mille et un éclats

Quand les mille et un sourires ne peuvent rien recoller

Quand les larmes font des sillons à l’intérieur  qui crèvent le cœur

A tous mes cris étouffés,

A toutes mes larmes de sang

Je vous les cache sauf à celui qui peut les prendre :

Mon Dieu.

 

 

Ma vie s’envole (Poème triptyque, à lire horizontalement et verticalement)

 

Je te donne cette orchidée       Je t’offre cette broche         Je te donne ce bijou

Qui symbolise mon bonheur    Qui orne ta gorge nue         Qui s’accroche en plein cœur

Tout me sourit                        Et, là je voie en toi             Tes yeux pleurent

Tu me souris                          Le matin se lève                  De joie, je vies

Je reçois ton baiser                  Tu soupires                       Tel un papillon

Tes yeux se ferment                Je sens ton souffle             Tu t’envoles

Je t’entends murmurer             Chut, chut, ne parles pas    Tes ailes me réchauffent

Un non, je ne suis pas prête       Que le silence nous envole  Et tu m’emmènes avec toi

9a y est, les dés sont jetés         Je me recroqueville            Je plane, réveillez-moi

Nos corps se séparent              Dans tes bras                    Tout est oublié

Je suis bris&, gelé                    Je laisse mon cœur             Je gravite, je flotte

Je vais t’attendre,                     Sans faillir, sans fléchir       Je tourbillonne

Ma nouvelle vie                        Mon voyage avec toi          Je respire

S’illusionne mais                       Me prends par la main        Je respire

Suit tes courbes                        Je vies enfin                      Et, je te remercie

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article