Mini-contes par Alma Martínez
Traduit de l'espagnol par Libia Acero-Borbon
Elle s'empressait sur le tas en tissus qui enveloppaient le meuble. Des aiguilles allaient et venaient, des fils des dentelles, des boutons et d'autre série d'éléments étaient éparpillés par tout !
Les yeux lui faisaient mal, la tête semblait vouloir lui exploser à tout moment. Soudain, une piqûre l'a faite froncer les sourcils; elle a marmotté une grossièreté, et a fortement appuyé son indice gauche, en emportant le doigt à la bouche pour absorber la petite goutte de sang, qui brillait dans la pénombre jaunâtre, produite par la lumière peu abondante de la bougie allumée. On lui avait coupé le service électrique. Elle répéta l'opération à plusieurs reprises et, quand elle a été sûre que le sang ne tacherait pas le tissu de la robe, a continué son travail avec soin.
Après avoir terminé l'ouvrage, elle leva le vêtement avec les deux mains et le plaça quelques centimètres en face de ses yeux. Elle l'a contemplé absorbée. À vrai dire, il était beau; elle s’imagina mise à l'intérieur de lui, en dansant rythmiquement au milieu d'un salon illuminé profusément, au rythme d’une belle valse, tandis que quelques bras galants la caressaient avec douceur.
La couturière ferma ses yeux au même temps qu’elle s’effondrait par terre totalement fatiguée. La bougie est aussi tombée et, tout s'est fardé d'un feu dans ce petit lieu.
Se apresuraba sobre el montón de telas que envolvían el mueble. Agujas iban y venían, hilos encajes, botones y otra serie de elementos regados por doquier.
Le dolían los ojos, la cabeza parecía querérsele explotar en cualquier momento. De improviso un pinchazo, le hizo arrugar el entrecejo; masculló una grosería, presionó con fuerza su índice izquierdo, llevándose el dedo a la boca para absorber la pequeña gota de sangre, que brillaba en la penumbra amarillenta, producida por la escasa luz de la vela encendida. Le habían cortado el servicio eléctrico”. Repitió la operación varias veces y, cuando estuvo segura de que la sangre no mancharía la tela del vestido, continuo su trabajo con esmero.
Al terminar la obra, levantó el traje con ambas manos y lo colocó unos centímetros en frente de sus ojos. Lo contempló absorta. En verdad era hermoso; se imaginó metida dentro de él, danzando rítmicamente en medio de un salón iluminado profusamente, al compás de un bello vals, mientras unos galantes brazos la presionaban con suavidad.
La costurera cerró sus ojos mientras se desplomaba al piso absolutamente rendida. La vela también cayó y, todo se pintó de fuego en aquel pequeño lugar.
La femme près du poêle d'essence, s'occupait à faire bouillir le lait, avec lequel elle préparerait le biberon de son petit bébé. Le matin passait lent et inexorable, avec cette amertume qui signifiait vivre à côté de Gerardo. Il était toujours sauvage, criard et, avec cette odeur répugnante et caractéristique de la sueur qui lui donnait son métier de maçon. Elle passa sa main par son œil gauche, gonflé et violacé, résultat final de la dispute de la nuit antérieure. Elle avait une rage sourde. Cette haine provenait du fond de son âme et, semblait l'avoir semée en face de la marmite mise au feu.
Soudain, elle sentit un chatouillement doux qui parcourait les pieds, les jambes et s'arrêtait au centre de sa féminité. Le désir de sexe violent s’empara d’elle, le sexe de haine, qui la maintenait attachée à cette crapule de mari. Son union était un mélange d'odeurs, de rage mesurée et de désir effréné. Elle ne s'était même pas rendu compte que le lait bouillait et se répandit partout dans le séjour. Le chatouillement lui arrivait déjà au cou. L'air lui manquait et les yeux, ils voulaient presque sortir des orbites. Un hurlement long et terrifiant remplit l'espace en se répandant dans tous les coins des pâtés de maisons, du quartier, de la ville.
Après être entré à la maison, le mari effrayé, essayait d'écarter de ses bottes crottées, les milliers de cadavres de vers neigeux qui se bousculaient partout dans l’humble foyer.
Dans la cuisine, la femme ressemblait à une statue blanche de marbre tombée en disgrâce. Seulement l'ondulant mouvement des larves vivantes, dénonçait la monstruosité de l'incident. Dans la chambre, les pleurs plaintifs du bébé annonçaient l’effroyable dans la tragédie de sa mère.
La mujer junto a la estufa de gasolina, se ocupaba en hervir la leche, con la cual prepararía el biberón de su pequeño bebé. La mañana pasaba lenta e inexorable, junto a la amargura que le significaba vivir al lado de Gerardo. Él siempre huraño, gritón y, con ese inconfundible y repugnante olor a sudor que le daba su oficio de albañil. Pasó la mano por sobre su ojo izquierdo, hinchado y amoratado, resultado final de la disputa en la noche anterior. Sintió rabia sorda. Odio que le viniera desde la raíz misma del alma y, que pareciera haberla sembrado frente a la olla puesta al fuego.
En un momento sintió el suave cosquilleo que le recorría los pies, las piernas y se detenía en el centro de su feminidad. La acosó el deseo de sexo violento, sexo de odio, que la mantenía atada al crápula de marido. Su unión era una mezcla de olores, rabia contenida y deseo desenfrenado. Ni siquiera se había dado cuenta de que la leche hervía y se regaba por toda la estancia. El cosquilleo ya le llegaba hasta el cuello. El aire le faltaba y los ojos, casi se le querían saltar de las órbitas. Un alarido largo y aterrador llenó el espacio colándose por todos los rincones de la cuadra, del barrio, de la ciudad.
Al entrar a la casa, el marido espantado, trataba de apartar de sus enlodadas botas, los miles de cadáveres de níveos gusanos que por doquier, se atropellaban en el humilde hogar.
En la cocina, la mujer semejaba una blanca estatua de mármol caída en desgracia. Sólo el ondeante movimiento de las larvas vivas, delataba la monstruosidad del incidente. En la habitación, el llanto lastimero del bebé, anunciaba lo aterrador en la tragedia de su madre.
C’était ainsi qu’ils la reconnaissaient tous dans son école. Personne n'osait l'appeler de son nom, à moins qu'il ne fût disposé à affronter ses cris, ses grossièretés et les gestes désagréables, avec lesquels elle faisait face au déshonneur moqueur, selon elle.
Elle n'était pas caractérisée pour être une belle fille, elle n'était pas non plus laide. Elle possédait une marche assez libre et élégante, malgré ses mouvements brusques et un peu masculins que même la jupe de l'uniforme ne réussissait pas à dissimuler. Peñaranda ne s'efforçait pas beaucoup non plus pour être féminine : cela lui était bien égal.
Quant à ses études, elle n'avait pas l'habitude de se démarquer des autres, mais elle n’était pas non plus la pire. Elle savait s'obstiner à un profil moyen. Aucun étudiant ne voulait travailler dans un groupe avec elle, pour ce qu’elle se débrouillait presque toujours seule avec ses devoirs.
Un jour, n'importe lequel Peñaranda est tombée enceinte. Tous se demandaient qui aurait été le courageux d'avoir eu des relations avec un tel spécimen féminin. Par sa propre volonté, elle se tourna vers un programme de déscolarisation créé dans l'école, pour des filles en état de grossesse, qui ne voulaient pas être la cible de moqueries et de critiques. C’est ainsi qu’elle ne s'était pas présentée non plus le jour de l’obtention du diplôme. Elle avait décidé de le récupérer par guichet.
Plusieurs années ont dû passer avant d’avoir à nouveau des nouvelles de Peñaranda. Ce fut durant l'émission d'un journaliste local, accusée de complicité dans le meurtre de son petit, aux mains de son compagnon sentimental.
"Alegria Peñaranda, la femme qui a permis à son compagnon sentimental de torturer aux coups son petit, jusqu'à provoquer la mort"
C'était un paradoxe du destin, ce nom, chez une personne à laquelle on n’a jamais vu même un sourire léger. Celui qui l'aurait traitée une fois, ou qui se serait retrouvé au moins face à son regard dur, il serait d'accord sûrement pour dire que sa fin terrible était prévisible.
Quand le jugement fut réalisé, elle ne prononça aucun mot. Elle baissa la tête, serra les dents et, accepta les faits simplement comme quelque chose qu'il fallait faire. Quarante ans de prison. Elle ne s'est pas défendue, n'a pas permis d'examen psychiatrique et encore moins d'aide spirituelle.
Personne n'a non plus mentionné qu’elle avait deux enfants, entre dix et douze ans, qui vivaient avec ses parents respectifs. Il n'a pas non plus été dit qu’Alegria Peñaranda n'avait jamais été heureuse le long de sa vie. Sa mère, une femme de mauvaise humeur, une vendeuse de légumes dans un marché, n'avait jamais eu de temps pour elle et, après avoir terminé sa journée de travail, elle avait l'habitude de s'enivrer avec ses collègues de travail. Elle arrivait chez elle en chancelant d'un côté à l'autre, pour tout de suite s'étendre à dormir profondément, toujours avec les vêtements sales de son travail. Les ronflements de la femme et l'odeur de bière, empestaient la pièce partagée avec sa jeune fille. On déduit alors que Peñaranda, était celle qui portait les rênes du foyer.
Du père de l'enfant décédé aucune mention n'a pas été faite, On a su seulement qu’il réclama sa dépouille discrètement et lui donna une sépulture chrétienne. Aucune personne des présents dans le jugement, ne pourrait dire qu’elle avait eu des larmes de douleur, ni un ébranlement le plus minimal de remords. Le visage resta froid comme la glace.
Nous avons eu connaissance plus tard, qu’une fois dans la prison, elle avait réussi à se faire respecter grâce à sa forte personnalité. Aussi, qu’elle avait des relations sentimentales avec une autre recluse, accusée d'un délit pareil au sien. Toutes les deux ensembles contrôlaient les désordres possibles dans la prison. Même les gardiennes se servaient d'elles pour gérer les conflits.
Peñaranda est morte dans une prison après quinze ans, victime d'un cancer du sein, qui n'a jamais voulu se faire soigner. Sa compagne, prise de la douleur, s'est suicidée le même jour, en se pendant avec le drap de son grabat, dans le bain de la prison. Personne ne les a pleurées, personne a réclamé ses restes, ils ont été envoyés à une fosse commune. Cependant, s'ils ont senti le vide que les étranges femmes ont laissé dans le cloître pénitentiel. Celui qui a eu à sa charge de se défaire des peu d'appartenances de Peñaranda, il a trouvé à l'intérieur d'un vieux livre de géographie, un morceau de papier écrit au crayon : « J'ai fait tout dans la vie par l'amour »
Un reporter dirait dans une forme impersonnelle, durant la transmission de la nouvelle. "Paix dans la tombe des êtres comme celles-ci, puisque dans la vie, elles ne l'ont eue jamais".
Así la reconocían todos en su escuela. Nadie osaba llamarla por su nombre, a menos que estuviera dispuesto a afrontar sus gritos, palabrotas y desagradables gestos, con los cuales enfrentaba la afrenta burlona, según ella.
No se caracterizaba por ser una chica hermosa, más tampoco era fea; Poseía un andar bastante suelto y elegante, a pesar de sus movimientos bruscos y un tanto masculinos, que ni siquiera la falda del uniforme lograba disimular. Peñaranda no se esforzaba mucho por ser femenina: eso la tenía sin cuidado.
En cuanto a sus estudios, no solía sobresalir como la mejor, pero tampoco la peor. Ella sabía mantenerse en un medio perfil. Ningún estudiante quería trabajar en grupo con ella, por lo que casi siempre se defendía sola con sus deberes.
Un día cualquiera Peñaranda resultó embarazada; todos se preguntaban quien habría sido el valiente de tener relaciones con semejante espécimen femenino. Por su propia voluntad se acogió al programa de desescolarización, creado en la escuela, para chicas en estado de embarazo, que no querían ser blanco de burlas y críticas. Tampoco se presentó el día de la graduación. Decidió hacerlo por ventanilla.
Debieron pasar bastantes años antes de volver a saber de Peñaranda; fue durante la emisión de un noticiero local, acusada de complicidad en el asesinato de su pequeño hijo, a manos de su compañero sentimental.
“Alegría Peñaranda, la mujer que permitió a su compañero sentimental torturar a golpes a su pequeño hijo, hasta provocarle la muerte”
Era una paradoja del destino aquel nombre, en una persona a la que nunca se le había conocido siquiera una leve sonrisa. Quien alguna vez la trató, o por lo menos se encontró de frente con su dura mirada, seguramente estaría de acuerdo en que era previsible su terrible fin.
Cuando se le realizó el juicio no pronunció palabra alguna. Agachó la cabeza, apretó los dientes y, aceptó los hechos simplemente como algo que se tiene que hacer. Cuarenta años de prisión. No se defendió, no permitió exámenes psiquiátricos, ni mucho menos ayuda espiritual.
Nadie mencionó tampoco que tenía dos hijos mayores entre diez y doce años, quienes vivían con sus respectivos padres. Tampoco se trajo a colación, que Alegría Peñaranda nunca fue feliz a lo largo de su vida. Su madre, una malhumorada mujer, vendedora de verduras en la plaza, nunca tenía tiempo para ella y, al terminar su jornada laboral, solía embriagarse con sus compañeros de trabajo. A casa llegaba tambaleándose de un lado para el otro, luego se tendía a dormir profundamente, aún con la sucia ropa de trabajo puesta. Los ronquidos de la mujer y el olor a cerveza, apestaban el cuarto compartido con su joven hija. Se deduce entonces que Peñaranda, era quien llevaba las riendas del hogar.
Del padre del infante fallecido no se hizo mención, solo se supo que reclamo sus restos discretamente y les dio cristiana sepultura. Ninguna persona de los presentes en el juicio, podría decir que observó lágrimas de dolor, ni el más mínimo estremecimiento de remordimiento. El rostro permaneció frío como el hielo.
Si se tuvo conocimiento tiempo después, que una vez en prisión, logró hacerse merecedora de respeto, gracias a su recia personalidad. También que llevaba relaciones sentimentales con otra reclusa, acusada de un delito parecido al suyo. Juntas mantenían a raya posibles desordenes en el reclusorio. Incluso las guardianas se servían de ellas para controlar los conflictos.
Peñaranda murió en prisión después de quince años, víctima de un cáncer de mama, que nunca se quiso tratar. Su compañera, presa del dolor, se suicidó el mismo día, ahorcándose con la sábana de su camastro, en el baño de la prisión. Nadie las lloró, ni reclamó sus restos, por lo que fueron enviados a fosa común. Sin embargo, si sintieron el vacío, que las extrañas mujeres dejaron en el claustro penitencial. En que tuvo a su cargo deshacerse de las pocas pertenencias de Peñaranda, encontró dentro de un viejo libro de geografía, un trozo de papel escrito a lápiz. Todo lo hice en la vida por amor.
Un reportero diría en forma impersonal, durante la transmisión de la noticia. “Paz en la tumba de los seres como ellas, ya que en vida nunca la tuvieron”.
NOTA BIOGRAFÍCA
Aleida Martínez Castaño (Alma) es oriunda de un pequeño municipio del departamento del Tolima. Adelantó estudios superiores de Español y Literatura en las universidades Pedagógica Nacional y la Sabana de Bogotá.
Ha participado en varios talleres literarios promovidos por el Instituto de recreación y Cultura de Bogotá. Ha participado en el taller de Literatura Gabriel García Márquez, de la Universidad Autónoma de Bogotá.
Animó durante varios años un taller de lectura y creación literaria en el colegio donde trabajaba como profesora de español, dirigido a los estudiantes de último año del bachillerato.
Tiene varios libros inéditos, poemarios en prosa y verso, y narrativa. En la actualidad adelanta el proyecto de publicación de su primer libro de cuentos, donde plasma especialmente vivencias del sentir y vivir popular.