L'oeuvre poétique et artistique de Jesús María Stapper
Après avoir exercé pendant plus de 25 ans comme journaliste dans des milieux de la presse écrite et à la radio en Colombie, Jesús María Stapper commence une carrière d’écrivain, poète et commentateur littéraire. Quelques-uns de ses écrits ont été traduits en anglais,portugais et hollandais. Plusieurs de ses textes sont inclus dans des anthologies internationales de littérature. Son livre des récits « A la Vera de las Penumbras de Invierno », édition Panaméricana, a été classé, par l'Université d'Antioquia, le Ministère de la Culture de la Colombie, et le CERLALC ( Amérique Latine et le Caribe), parmi les 1500 œuvres littéraires de la Colombie. Il exerce actuellement le métier de conférencier dans l’enseignement supérieur et ses livres sont devenus des références en la matière. Il représente le département de Santender, son département d'origine, devant le Conseil départemental de la Culture et du tourisme de Bogotá et est membre du conseil de la Culture du département du Santander. A reçu, en 2011, une décoration pour son inestimable contribution à l'image positive du département Norte Santander, lors d 'un événement national du SENA.
Jesús María Stapper est un Colombien avec plusieures facettes. Ecrivain, journaliste, acteur, poéte, rêveur, mais également un créateur qui propose au travers de sos eovre le nouveau surrealisme du XXIème siècle. Parmis ses écrits, nous trouvons des essais sur le processu de Paix dans le pays, sur les droits de l'homme, sur la condition feminine, etc.
Dans son dernier recueil « Carretera hecha a Mano » (Route cousue main), qui a été publié par l' Editora Libro Total en version virtuel : http://www.ellibrototal.com/ltotal/, mais également en version papier, l'auteur nous fait une proposition innovante. Il nous propose de poètes très cours, il ne s'agit pas des haykus. Ce sont de poésies de deux vers, qui constituent en soit un scenarii; mais le scenarii est dit de manière métaphorique, de telle sorte que chacun peut, comme devant ses œuvres picturales, ce qui lui vient de l’intérieur. Selon des académiciens et critiques littéraires colombiens, il s'agit de poème de haut vol dont sa composition ne sont pas encore inscrits dans aucune école.
En voici quelques unes:
Esta carretera hecha a mano es un arenoso río que no corre
entre desvelos caminan la noche, los enigmas, los muertos.
Cette route cousue main est un fleuve ensablé qui ne coule pas
entre les insomnies marchent les nuits, les énigmes, les morts.
Recostada la rueda habla con una carretera de su historia
la vía llora y sangra y culpa de sus heridas a la montaña
Arc-boutée, la roue parle avec l'une des routes de son histoire
la voie pleure, saigne et reproche à la montagne ses blessures.
La roca andariega inventó un alfabeto sin sentirse génesis
las piedras al estruendo anuncian corales otro abecedario.
Le roc vagabond inventa un alphabet sans se sentir la genèse
en fanfare, en cœur les pierres annoncent un autre abécédaire.
El siglo es un tahúr embriagado que juega al póker
tiene cien años de derrotas empeñadas en el casino.
Le siècle est un tricheur ivre qui joue au poker
il a cent ans de déroutes mis en gage au casino.
La habitación iluminada y un escalofrío que camina raro
el duende tirita en la ventana y afuera la vida en el adiós
L'habitation éclairée, un frisson à la démarche étrange
le lutin tremble à la fenêtre et dehors la vie dis adieu.
Mais Jesús María Stapper est également peintre. Né à la campagne, au pied des cordillères des Andes, il tire inspiration de ses origines paysannes. Dans ce milieu, il a tout de suite été sensible à ce que le paysan lui enseignait de sa vie quotidienne. Ses yeux ont été, depuis sa prime enfance, émerveillés par des paysages paradisiaques, déambulant et figé à la fois, qui ont aiguisé sa curiosité, son sens d’observation et son imagination. Sensible pourtant aux autres cultures, aux autres horizons, étant lié, par la lignée paternelle, également d’Europe, il s’est intéressé à l’art sous toutes ses expression, tant Latino-Américaine qu’Européenne. Ses œuvres, inscrite dans la suite du surréalisme, inspirées des mouvements cubiste, figuratifs, impressionnisme et pointilliste, ouvre un nouvel horizon rempli de rêve, de joie, d’espérance, jouant avec des couleurs vives, la perspective et la profondeur. Toute son œuvre raconte le voyage et s’offre comme un printemps à la recherche de nouvelles dimensions, de nouveaux horizons et à la rencontre d’autres printemps.
En tant que plasticien,il a participé à différentes expositions collectives et individuelles, nationales et internationales. Il a obtenu le premier prix à la biennale de Salvador de Bahía au Brésil, en juillet 2010.
Enfin, il est fondateur et président de la Fondation Jesús María Stapper qui a comme but de promouvoir la culture comme levier pour le développement et l'éducation du peuple colombien et de soutenir des actions en direction des enfants et des personnes âgées, sans ressources.
JESUS MARIA STAPPER
Cáchira, Norte de Santander, Colombia
Durante veinticinco años ejerció el periodismo en radio y prensa. Columnista en Medios de Comunicación nacionales e internacionales. Comentarista de arte y literatura para prensa sobre artistas y escritores colombianos y del mundo. Artista plástico con exposiciones individuales y colectivas, nacionales e internacionales. Ganador de Bienal Internacional de Arte, Salvador de Bahía, Brasil, julio de 2010. Escritor con varias obras publicadas. Su obra literaria aparece referenciada en libros pedagógicos, de educación superior, media y primaria. Incluido en manuales de literatura. Su palabra literaria ha sido traducida a los idiomas portugués, holandés, inglés, griego, francés. Su obra literaria y pictórica ha sido presentada y divulgada en América y Europa. Representante artístico. Gestor cultural. Representante del sector cultural colombiano dentro y fuera del país. Conferencista en universidades e instituciones públicas y privadas. Miembro de Instituciones y Organizaciones sociales y culturales. Ha recibido galardones. Director ejecutivo Fundación Cultural Jesús María Stapper.