Periódicos de circulación a escondidas por Efer Arocha
La palabra escrita me apasiona, siendo muy joven hace ya más de medio siglo, me involucré en la tarea de publicar a escondidas, pequeños periódicos en la geografía colombiana. Algunos los hacía en mimeógrafo, siendo los menos interesantes desde el ángulo de la impresión, el interés era por sus contenidos donde se daban en ocasiones enconados debates ideológicos y políticos. Ahora me acuerdo del Zancudo con el epígrafe, “aquel con quien el yanqui no pudo”, que hacía con trabajadores, estudiantes y médicos del hospital San Vicente de Paul en Medellín. Mi verdadero deleite era los que producía con técnica de grabado en madera, realizando las letras que armaba en media hoja tamaño oficio conservando márgenes, para luego entintar un rodillo y pasarlo sobre el letrado en forma pareja y luego con otro rodillo sobando lograr la impresión; el motivo era por las informaciones secretas que divulgaba, si alguien al ser aprehendido sus huesos iban a parar al calabozo. Mi preferido fue el Machete Afilado de formato de media hoja de oficio y de escasas 4 páginas. Lo hacía con los campesinos que acaban de aprender a leer, las galeras se amarraban con bejucos siguiendo la técnica del grabado con una dificultad mayor, que se inicia por la tinta que Genara sacaba de unas pepitas que exprimía vertiendo un zumo morado. Las letras eran grandes y en mayúscula para su comprensión formando frases ultra cortas y elementales, donde predominaban los sustantivos. Un ejemplo: vendo vaca 25 jarros. En ocasiones se acaba el papel, que era resuelto por la ingeniosidad campesina, de las hojas de palma utilizada para fabricar hilos, hicieron el papiro de calidad igualada al de los viejos egipcios. Hoy un ejemplar es un tesoro de la impresión y a la vez del periodismo colombiano si se lograra encontrar una unidad refundida.
Journaux en circulation sécrète
Par Efer Arocha
Le mot à l’écrit me fascine. Lorsque j’étais très jeune, il y a plus d’un demi-siècle, je me suis impliqué dans la tâche de publier clandestinement de petits journaux dans toute la géographie colombienne. Certains d’entre eux je les ai faits sur un mimographe, il s’agissait des productions le moins intéressant du point de vue de l’impression, l’intérêt portait sur son contenu où il y avait parfois des débats idéologiques et politiques acharnés. Je me souviens aujourd’hui du Zancudo avec son épigraphe, «celui contre lequel le Yankee ne pouvait pas», lequel j’ai fait avec les travailleurs, les étudiants et les médecins de l’hôpital San Vicente de Paul à Medellín. Mon vrai plaisir était d’écrire ceux que j’ai produits avec la technique de la gravure sur bois, avec les lettres que j’ai assemblées sur une feuille de papier demi-format, en préservant les marges, puis en encrant un rouleau et en le passant uniformément sur les lettres avec un autre rouleau masse pour réaliser l’impression; la raison était à cause des informations cachés qu’il révélait. Quand quelqu’un est capturé son humanité se retrouve dans un cachot. Mon préféré est la machette pointue avec un format égal d’une demi-page et quelques 4 pages. J’ai le fait avec les paysans qui venaient d’apprendre à lire, les galères ont été nouées avec des vignes suivant la technique de gravure avec plus de difficulté, ce qui commence par l’encre que Genara a prélevée sur quelques pépites qu’il a pressées en versant un jus violet. Les lettres étaient grandes et majuscules pour la compréhension, formant des phrases ultra courtes et élémentaires, où les noms prédominaient. Un exemple: je vends 25 cruches de vache. Parfois, le papier, qui a été résolu par l’ingéniosité paysanne, des feuilles de palmier utilisées pour fabriquer les fils, ils ont fait le papyrus de qualité égale à celle des anciens Égyptiens. Aujourd’hui, si vous trouvez un exemplaire, il s’agit d’un trésor de l’imprimerie et du journalisme colombien.
Traduit par Efer Arocha