Cuento : Héctor el albañil por Alma Castaño
Frente al rústico espejo del precario baño, el hombre se acariciaba el rostro, que se disponía a afeitar. Las callosas manos raspaban la piel más que su vieja maquinilla. Juntó las palmas y las frotó una contra otra, produciendo un sonido áspero y desagradable. Héctor no pudo evitar un gesto de molestia. Fuera, en el pasillo, su mujer con voz más molesta que el sonido de sus manos, lo instaba para que se apresurara a desayunar. Él torció la boca feamente y realizó su arreglo con esmero, restándole importancia al llamado de ella.
Terminó el pobre alimento, consistente en agua de panela y pan duro; salió de casa sin siquiera decir hasta luego.
Al llegar a su trabajo inició las tareas acostumbradas: mezclar cemento, acomodar ladrillos, en fin, todo lo relacionado con el reino de la construcción. A media mañana, durante el descanso fumó un cigarro sin filtro y bebió un aromático tinto bien negrito sin dulce, como le gustaba. A las cinco en punto paró su labor y salió de la construcción en compañía de otro obrero. Tomaron rumbo a una pequeña tienda y, allí se emborracharon como todos los viernes.
Cuando Héctor llegó a casa, casi no podía tenerse en pie, pero su mente, si se encontraba lo suficientemente lúcida para afrontar lo que vendría después; enfrentarse a su maltrecha mujer, quien lo esperaba con los acostumbrados reproches semanales. Al final todo acababa igual. Ella lo agredía de palabra, él la golpeaba hasta hacerla sangrar y, ella lloraba lastimeramente; él se dormiría sobre la cama sin quitarse la ropa.
Al día siguiente, ninguno de los dos se miraba; era evidente el odio entre ambos. Más ese sábado todo cambiaría para las infeliz pareja. Sobre la una de la tarde, un violento terremoto azotó la ciudad, destruyendo gran cantidad de edificios y frágiles casas de su humilde sector.
En la posada de Héctor varias paredes caídas evidenciaban la tragedia. Él, acostado en su cama, con el rostro y las manos manchadas de sangre, parecía hallarse sin sentido.
Así lo encontraron los grupos de socorro, encargado de inspeccionar el sector en busca de víctimas. Bajo unos escombros su mujer yacía muerta. Cuando fue informado del suceso, lloró amargamente con el rostro entre las manos. Frotaba los ojos con vehemencia, argumentando, que mucha tierra le había caído.
Al quedar solo, miró hacia el lugar donde antes estaba el cuerpo desfallecido de su esposa y, una sombra oscura pasó por su recuerdo. Recordó todo el terrible momento. Al ver a la mujer golpeada por unos ladrillos caídos sobre su cuerpo, tomó uno del piso, arrojándolo a la cabeza de la mujer con gran violencia, matándola instantáneamente. Luego, se hizo unos raspones sobre su cuerpo y, se tendió en la cama, a esperar con calma el rescate. Todo fríamente calculado.
Pensó para sus adentros que nadie nunca sabría de su crimen. Tan solo su conciencia, pero hasta eso, ella se la llevaría a la tumba. Él ahora, estaba más vacío y amargado que nunca, con el peso de su crimen, la casa medio caída y un cadáver que sepultar. Héctor el albañil, ahora era un preso, desgraciadamente libre.
Hector le maçon
Par Alma Castaño
Devant le miroir rustique de la salle de bain assez humble, l'homme se caresse le visage, qu'il s'apprête à raser. Les mains calleuses grattaient la peau plus que son vieux rasoir. Il rapprocha ses paumes et le frotta l'une contre l'autre, faisant un son fort et désagréable. Hector ne pouvait éviter un geste de contrariété. Dehors, dans le couloir, sa femme, d'une voix plus agaçante que le bruit de ses mains, le pressa de se dépêcher pour prendre le petit déjeuner. Il tordit sa bouche vilaine et se rasa soigneusement, ne prêtant attention à son appel.
Le mauvais petit déjeuner terminé, composée d'eau de canne de sucre et d’un pain dur; Il quitta la maison sans même lui dire au revoir.
Quand il est arrivé à son travail, il commença les tâches de routine: mélanger le ciment, disposer les briques, bref, tout ce qui concernait le domaine de la construction. Au milieu de la matinée, pendant la pause, il fumait une cigarette sans filtre et buvait un petit café aromatisé, sans sucre comme il aimait. À cinq heures, il arrêta son travail et quitta le chantier en compagnie d'un autre travailleur. Ils se dirigèrent vers une petite brasserie et se s'enivrèrent, rituels de tous les vendredis soir.
Lorsque Hector rentra chez lui, il pouvait à peine bouger, mais son esprit, il se trouvait assez lucide pour faire face à ce qui allait suivre; face à sa femme gâtée qui l'attendait avec les reproches qui prononçait comme d’habitude. Au final tout était pareil. Elle l’attaquait par la parole, il la battait jusqu'à ce qu'elle saigne et qu'elle pleurait pitoyablement; il s'endormait sur le lit sans se déshabiller.
Le lendemain, aucun d'eux ne se regarda; La haine entre les deux était évidente. Mais ce samedi tout changerait pour le malheureux couple. Vers une heure de l'après-midi, un violent tremblement de terre frappa la ville, détruisant de nombreux bâtiments et des maisons fragiles dans ce bidonville.
Dans la maison d'Hector, plusieurs murs tombés témoignaient de la tragédie. Lui, allongé sur son lit, le visage et les mains maculés de sang, semblait évanouie.
C’est ainsi qu’il a été trouvé par les groupes de secours, chargés d’inspecter le secteur à la recherche de victimes. Sous les décombres, sa femme était morte. Quand il fut informé de l’incident, il pleura amèrement, le visage entre les mains. Il frottait les yeux avec véhémence, arguant que beaucoup de saleté lui était tombée dessus.
Tout seul, il regarda vers l’endroit où se trouvait auparavant le corps dépéri de sa femme, et une ombre sombre traversa son esprit. Il s’est souvenu de tout ce terrible moment. Voyant la femme battue par des briques tombées sur son corps, il en prit une par terre, le jetant à la tête de la femme avec une grande violence, la tuant instantanément. Puis il s’est fait quelques éraflures sur son corps et, s’allongea sur le lit, attendant calmement le sauvetage. Tout froidement calculé.
Il se dit que personne ne saurait jamais son crime. Seulement sa conscience, mais même ça, elle l'emmènerait dans sa tombe. Il était maintenant plus vide et plus amer que jamais, avec le poids de son crime, la maison à moitié tombée et un cadavre à enterrer. Hector le maçon était désormais prisonnier, malheureusement libre.
Traduit par Libia Acero Borbón
Nota biográfica :
Escritora y poeta colombiana, oriunda del departamento del Tolima, radicada en Bogotá desde la edad de seis años. Se desempeñó como docente durante 35 años en varios liceos del sector privado. En los últimos 15 años de su labor educativa se dedicó a la enseñanza del español y la literatura, donde creó el periódico escolar, medio en el cual los estudiantes expresaban sus inquietudes periodísticas y literarias. Ha participado en diferentes talleres de creación literaria, como el Taller de creación literaria Gabriel García Márquez - Universidad Central. Y Palabra Mayor , a la Alcaldía de Bogotá.
Se formó académicamente en la Universidad Pedagógica Nacional y Universidad de la Sabana de Bogotá. Ha escrito diferentes piezas de estilo narrativo como cuentos, novelas y se encuentra en curso la publicación digital de su primera obra de creación poética.
Écrivaine colombienne, originaire du département du Tolima, habitant à Bogota depuis l’âge de six ans. Elle a enseigné pendant 35 ans dans plusieurs lycées du secteur privé. Au cours des 15 dernières années de son travail éducatif, il s’est consacré à l’enseignement de l’espagnol et de la littérature, où il a créé le journal scolaire, moyen dans lequel les élèves exprimaient leurs préoccupations journalistiques et littéraires. A participé à différents ateliers de création littéraire, tels que l’Atelier de création littéraire Gabriel García Márquez à Université Centrale. et Palabra Mayor à la Mairie de Bogota.
Elle a suivi une formation académique à l’Université pédagogique nationale et à l’Université de la Sabana de Bogota. Elle a écrit différentes oeuvres de style narratif comme des contes, des romans et la publication numérique de sa première œuvre de création poétique est en cours.