Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

* CHEMIN SCABREUX

 "Le chemin est un peu scabreux

    quoiqu'il paraisse assez beau" 

                                        Voltaire 

VISITEURS

compteur html

Publié par VERICUETOS

Suite : Poésies du Miracle vagabond du poète chilien Orlando Jimeno Grendi

                         Traduction française de l’auteur , revue par Garance Cappatti.

Singe  similis  sémantique

Je nais-,  Mère, je me montre à la cime de ta mire ;

   le paysage s’anime : Nietzsche dit le bonheur dans ce monde ci.

Le  dit  dédit  l’indûment  indu. Eternelle vivacité.

Bal du bois des signes. Tu dis et décides ;

   le dit dédit la disgrâce, tu dédis ce que tu redis. Tu contredis les déchets.

« Time the destroyer, is time the preserver»

Qui suis-je? Tu es, tu seras?  Suis-je ? Abstrait s’abstraire, fugace fugitif.

L’enfer est condition sine qua non ; l’homme  est ce qu’il est ; une aporie.

Ou l’homme est ce qu’il n’est pas, ou il n’est pas ce qu’il est : signe, simulacre, symptôme.

Toute présence présente  pèse et passe. L’unique certitude possible est aléatoire.

« Rien ne m’est aussi sur que la chose incertaine»  Oh Maestro Villon !

Nous sommes tous pluriels. De nulle part à aucun endroit.

D’un lieu inexistant à quelque part, je pars de moi-même.

De presque rien à quasi nul  aucun ne dit point.

« Der Mensch  beggint wieder, wo er Jahrmillionen began »

Tu reviens à ton commencement. Tu nais.

Tu es un autre, le même. Millions d’années.

Le millénaire s’éloigne de tes yeux.

Tu  es vertige et vestige.

In situ ; anonyme, synonyme,  tu survis et surviens,

  tes yeux rêvent dans ma mémoire.

Je me dis adieu. Où ?;  dans une autre planète.

Dans le miroir tu es ma copie, dans la mort tu es l’original.

Tu chois, tu ne déchois, tu consommes des écailles dans ta couche.

L’océan,  vieux célibataire,  vague par les hémisphères de mon crâne,

  rongé par la jalousie des hommes,

toujours libertaire  parfois libertin ; furie utérine, ou océanique ?

Méduses  métalliques, humidité obscure ; la lune ouvre son œil de lave froide ;

     murènes moirées, mares en cécité, houles dorées,

quartz et sable, sel et éclairs, lys nuptial, mousse du sexe, écume pubienne,

     velours  de Venus

je dis, je reviens sur ce que j’ai dit ; des paupières palpent des pays populeux,

      des ports passent points et portes,

des siècles regardent passer des signes,

tu  scintilles des yeux, tu dédis ce que tu redis, tu contre danses ce que tu contredis,

« Le chemin qui monte et celui qui descend est le même».

Dire

Dire avec Pessoa : «  J’ai échoué en tout, tu crois en moi ? »

Dire avec  Darío : «  Etre sans savoir et sans cap certain »

Dire avec  Borges : «  J’ai été et je suis »

Dire avec  Huidobro : «  Je suis absent, mais au fond de cette absence

                                           Il y a l’attente de moi-même »

Dire avec Machado : «   L’être c’est l’avidité d’être ce qu’il n’est pas ».

         Enumérer Pythagore  et Orphée ?

 

Doppelich ?     

 

Je suis ou tu es ?

Tu sais, tu gis dans mes yeux.

Tu veilles ma mémoire. Dire et maudire.

Mon cadavre me regarde médusé ; la vie ne converse pas, elle balbutie ;

Râles, pousses, lamentations, reflexes, reflux,

 Tu viens à l’acte, au dégoût, à l’écho,  le sarcasme te ronge !

Ah n’oublie  pas les caillots amers !

Averses mutilées, détritus,  déjections, épithètes impures,

Crachats crapules, putains putrides, vomis véneux.

Ton corps entre  dans mon squelette. Plus ou moins aucun.

Ne t’espère plus, désespères, tu ne viendras jamais.

Tu n’es qu'un monosyllabe errant.

Hétérodoxies.

                                            Contre ceci et ce là. Unamuno.

Contre tous, ceci cela. Contre personne et moi-même.

Contre tout ce qui ‘est pour, pour tout ce qui est contre.

Coïncidence des contraires ; Contradiction et contre dance.

L’ennemi est personne. Rage de rien. Masque de tous.

Personne ?  C’est toujours quelqu’un. Quelqu’un n’est personne.

Tous sont le monde, celui-ci vieillit  plus vite que les hommes.

Ceux-ci s’évaporent dans l’illusion du Moi.

J’entends des pas ?   Où ?  Dans une autre planète.

La poésie balbutie, les mots dansent,  se disputent, copulent,

     Ils font et disent des choses hors la loi,

Ils créent et critiquent le langage : la valeur du signe.

La mission du poète est de dé croire ; ni cabale, ni chaires ; créer et croire,

le multivoque équivoque du son et du sens.

La poésie est un volcan distincte, jamais  éteint des instincts.

Aujourd’hui ne fût  jamais.  As-tu  écrivivis ?  Tu écriviviens ?

Tes écrivibiens ?   Ecrivibabes, écrivisots. Ni tu ne vois, ni tu ne viens,

      sans biens.

Ego Scriptor.  Ecribubes, écrivibèbes, écrivivivants.

 

Hétéronyme.

Feint, plagiaire  multivoque, équivoque, tu te méprends,

Je n’apporte rien  et  je ne trouve personne ; tu te convoques.

« Seul dans la jetée  déserte, ce matin d’été » 

Je suis une conscience qui songe sans science.

Je suis une nescience consciente qui ne songe point avec la science.

Tout le reste est littérature, savoir, bruit et ruine de l’âme.

Mérite tes rêves

Ouvre tes yeux, c’est un acte d’amour.

Ton regard  vit là-bas. Tu es un instant vertical.

Soleil de minuit.

( La lune tiède sanglote dans ton sein )

Quadrant méridien, ossuaire  obscur ;

nous  sommes le regard qui ne nous voit jamais,

nous nous éveillons l’unique impossible :

pure présence pure ; somme nulle et muette.

Nous sommes la terre vaine.

C’est l’été : une voiture passe,  quand ?,  où ?

Dans l’œil, délation et dilatation de tous les espaces ;

Avertisseur  versé, as-tu vus ? , dévêts, dévastes ce que tu vis,

   tu ne vis ce qu’est en vue :  c’est vaste et bestial.

Anus  Mundi,  champignon atomique, infamie de notre époque.

Renoncer ?   Non ! Le futur se crée maintenant.

Des origines multiples et des multitudes nous attendent ;

   l’homme est tous les hommes.

Copulation ;  impersonnelle  dissolution  de l’instant.

L’orgasme nous  rend au commencement,

  là nous cessons dans l’usure ;

ni mensonge ni mentionne, l’aimante semence nous cémente ;

  dialogue du corps avec le cosmos,

mouvement de l’espèce dans l’espace.

Conversation et vision de l’instant total ;

  si je perds la mesure je suis  au -delà de la démence,

je retourne à mon être édénique et adamique.

 

Musique    Maestro.

Clown ?  Voyageur dans une fleur immobile,

qui sait, tu humanises le sourire de la planète,

qui sait, tu es  parent de la lune (son neveu ?)

il n’y a pas de retour si tu t’éloignes de toi-même,

l’ombre  du vent sur tes yeux

s’arrête  comme la  fleur humide qui passe

silencieuse  par l’anneau de Saturne.

Ouïes- tu le  feu ?   Il se lave dans les ténèbres,

sa distance passe par le dernier horizon,

vagabond,  la terre meurt avec ton siècle,

le  monde est la carte anatomique de ton rêve.

Hop là !  Tu fus ? Tu es ? 

Tu reviens avec les yeux  d’autrui, tu vas au  même endroit,

tu pars de toi-même,

la rosée a l’odeur de tes cheveux,

passager des pas sans poids,

tu ouïs gémir et tu gémis avec ton siècle,

tu ouïs pleurer et tu pleures avec l’homme,

des larmes coulent et trainent des ténèbres,

des attaches chutent et naissent de nombres nubiles,

la terre voyage dans sa nébuleuse méditative,

tu t’équilibres dans le trapèze d’un syllogisme ,

tu varies avec les variantes du vide,

tu as l’implacable logique du dément,

tu démontes la lucidité, tu déments la démence ;

la raison décline, sa  fièvre millénaire se lève en armes,

tes yeux déambulent,  le monde divague,

tu ad viens à l’invisible, ta voix vit envoûtée par la mer

et  sa lumière d’énigmes et présages ;

les signes hermétiques t’ouvrent leurs  portes,

ouïs-tu ?

le vent s’arrête,

les astres dorment hors de tes yeux,

la fleur secrète se baigne dans le regard des aveugles,

l’étoile somnambule s’écrase et éclate,

musique maestro, musique maestro

pour ne pas entendre les sanglots de la mer ;

le mystère de la mort  demeurent intacts.

                                              Art est matière infuse en fonction d’une forme :

plus que le conte, ce qui raconte le chant ;

Idéal    classique ?  Oh Settembrini ! 

La vie ?   Ingénieur, avez-vous conscience de cela ?

Une ombre épouse la dernière promesse de beauté ;

Madame  Chauchat ?  Chante contaminée :

Castorp  titube…..Il est inutile de déchiffrer l’énigme.

Par Davos passe le chaste profil de l’hiver.

La maladie manifeste le sacré ;

  sans la mort, ni l’art ni la philosophie ne seraient possibles :

la conscience martyrise le corps avec sa diminution incessante ;

  impureté  intime, souffle excréteur, fièvre nocive,

végétations,  eau, albumines sel et  graisse,

des os, rouille  et désir, vive fleur funèbre,

sexe  sons et tact, mystère  mystique, rumeur morbide,

pourpre pubère diaspora du pubis, duvet vermillon,

âcres aisselles, vapeur verticale, nombril oblige, bouche vorace,

anus féroce, unité multiple, multitude plurielle,

muse et foultitude, secrets sécrétés,  odeurs, urines,

farine des os, cellules agglomérées, mucosité,  protoplasmes, gelées,

pronostiques, anatomies, mémoires, présages,  dons, appétits,

bactéries, batraciens,  promesses, présages, visages décomposés

noms sans hommes, muets immondes mondes mythifiés,

figures mortifiées glissant sans  bruit

 

« Les yeux ouverts, je fais face à  mon métier»

Soleil  solitaire contre la lumière aveugle de la mort.

« Il y a deux langues dans ma bouche»

Quand la réalité est protagoniste, elle est absurde,

  quand elle ne l’est pas, elle est irréelle.

Un Dieu démontrable ne peut être que  inconcevable

(incompréhensible  pour l’homme et la bête)

Sans Dieu, ni dieux ?

L’homme est un petit animal nostalgique ; il s’ennuie  moins de Dieu que de l’enfer,

Homme Dei tu ne peux pas vivre sans rédemption.

Art  et poésie nous sauvent de la vulgarité massive- notre holocauste-

Kierkegaard dixit. « Malaise endémique du siècle. Sa maladie mentale : le nihilisme plébéien. » Nietzsche le proclame. Crise  de l’occident chrétien et arrogance technocratique ;

exiler les dieux,  consommation qui nous consume.

Paradis moderne. Contre nature. Usure et usage à outrance.

Présentation de l’auteur,

 

Orlando Jimeno Grendi (Santiago, Chili, 1937), vit depuis les années soixante en Europe. Il est docteur en littérature hispano-américaine avec une thèse sur l'œuvre de Vicente Huidobo : la poétique du phénix (1989). Il est l'auteur de recueils de poèmes, éditions bilingues : Mandragore (1984), Le Masque de Perséphone (1989), L'Archipel de l'Insomnie (1998), Le Duende : Elégie à Federico García Lorca (2000), Elégie de septembre. Le 11 septembre 1973, Santiago du Chili (2003). Neruda, l'Océan s'appelle Pablo/El mar se llama Pablo (2004). Les portes de l'aube/Las Puertas del alba (2009).

 

 

Orlando J. Grendi nace casi por inadvertencia en el mes de Junio  protegido por Hermes que Mercurio llamaron los romanos. Cursó estudios de Derecho (como diletante) que pronto abandona, sans regrets, para dedicarse a la inútil vocación de la errancia en Europa.

Años díficiles ; errancias, estancias transitorias y tránsitos estáticos, lecturas variadas, caleidoscópica percepción de paisajes variados y contradictorios ; ciudades, lenguas, rostros, voces, culturas van configurando sus esbozos mentales, que después serán poemas, no un instante de la poesía, sino el signo del sino y el sí no de la eternidad del instante.

    El poeta percibe el  trino de la naturaleza, la nostalgia de la esencia, otorgándole ese lirismo, ese timbre que no se triza cuando traza su destreza que levemente trema por su trama si trina su ala en el hilo y el halo de la ola sola.

Durante durando el vendaval de Mayo 1968, Orlando decide  viniendo de Barcelona, o de Madrid,

¿Tal vez de Roma ?  Qui lo sa !  radicarse en Paris por una eternidad momentánea.

Estudiante relativo de la muerte, vive y se desvive, ve, va y revive si convive con esa curiosa e inútil pasión que los sapientes consideran con ironía oblicua y los impacientes llaman la vida, que no es sino un pretexto para desvelarse en el acto de escribivivir para describir lo que se vive, cuando se revive para escribir.

Misántropo mundano, anarquista delicado, libertino ascético, demasiado escéptico para ser totalmente incrédulo, traductor infiel de sí mismo, evoca, convoca pero no revoca la moción emotiva del mito de la musa moza en la misa erótica herética de la crónica crítica cauta y cáustica, canta cantora, si en la pausa, no en la prisa pre ética y pro ática, presa prendida y prendada en la presa de la prenda poética, casta y llena del llano casto castellano de lleno idioma mío ; abrepalabra abracadavra cábala y cátedra.

En Paris Orlando empieza efectivamente a escribir, a suicisuscriver para ver lo que se describe, es más vive lo que ve. Doctísimo en Literatarántula ; letras, letronas, letritas y letrinas. Charlista eventual, ensayista acusmático, traductridittore, políglota macarrónico,

detalle que es tan superfluo omitir como destacar, Orlando J. Grendi no se muere por espíritu de contradicción, utilizando con dexteridad sus momentos de ocio para vivir y el ocio de sus momentos para  escribidivertir el  allegro de su divertimento.

Autor de textos y textículos, notas y notículas al filo del mal el erotismo y la muerte, todo sin prisa a cada represa, ni trazas ni trazos, ni tratos ni contratos en los trozos de su voz que se aleja de la tierra hacia el sexo materno desde donde se asoma y asume, resume y consume en la cima de la suma de la palabra húmeda aún del rocío matinal.

En este tris de retórica y en el trato del Tractatus, el poeta propone la mirada oblicua de la impertinencia que desafía las inquisiciones y los aprendices de brujo de los paraísos obligatorios. El hombre es una pasión absurda, la ilusión d’un perspectiva falsa, un hipócrita, un comediante, una máscara ; Persona, quiere decir eso.

El hombre es un espejismo etimológico.

Tanto así.   El Yo se evapora en el Tú.

Sólo existimos en relación con los demás.

 

¡ Salud  hermano lector !

                                                                           Orlando Jimeno Grendi.

 

 

 

Orlando J. Grendi naît presque par inadvertance le mois de Juin, protégé par Hermes, Mercure chez les romains. Il étudia le Droit, en dilettante, qu’il abandonna vite et sans regrets, pour l’inutile vocation de l’errance en Europe. Des années difficiles ; nomadisme, demeures transitoires, mouvements statiques, lectures variées, kaléidoscopique perception des paysages divers et contradictoires ; villes, langues, visages, voix, cultures, configurent des esquisses mentales qui deviendront des œuvres, non pas un instant de poésie, mais le signe du sort et le dire oui et non de l’éternité de l’instant.

Le poète perçoit le trille de la nature, la nostalgie de l’essence en lui octroyant ce lyrisme, ce timbre qui ne se brise s’il trace sa dextérité si légère en tremblant dans sa trame si trille son aile sur le fil du halo de la houle seule.

Durant endurant la tourmente de Mai 68 Orlando décide venant de Barcelone, ou de Madrid, ou peut-être de Rome …Qui ça !  Rester à Paris pour une éternité momentanée.

Etudiant relatif de la mort, il vit et se de vit, il voit et va et revit s’il vit avec cette curieuse et inutile passion que les sages considèrent avec une ironie oblique et que les impatients appellent la vie, qui n’est d’autre qu’un prétexte pour se dévoiler dans l’acte d’écrivivre pour décrire ce que l’on vit quand on revit pour l’écrire.

Misanthrope mondain, anarchiste délicat, libertin ascétique, trop sceptique pour être vraiment incrédule, traducteur infidèle à soi-même, il évoque, convoque sans révoquer la motion émotive du mythe de la muse nubile dans la messe érotique, hérétique de la chronique critique, cauteleuse et caustique, chante chanteuse, si dans la pause, non dans la promptitude pré-éthique et  pro- attique, proie agrippée et prisée dans l’emprise du prix poétique, chaste  pleine dans la plaine du chaste castillane en plein mon idiome ; ouvre palabre, abracadabra, cabale et cathèdre.

A Paris Orlando commence vraiment à écrire, à suisisuscrivoir pour voir ce que l’on décrit qui plus est il vit ce qu’il voit.

Doctissime en Literaturantentule ; lettres, letronnes, lettretes et latrines.

Causeur éventuel, essayiste acousmatique, traductradittore, polyglotte macarronique, détail qu’il est aussi superflu d’omettre que de commettre, Orlando J. Grendi ne meure que par esprit de contradiction, jouant avec dextérité de ses moments oisifs pour vivre, et l’oisiveté de ses moments pour écris divertir l’allegro de son divertimento.

Auteur des textes et des texticules, des notes et des noticules au fil du mal l’érotisme et la mort ; tout sans se presser a chaque reprise ; ni traces ni traits, ni traitements, ni contrats dans les morceaux de sa voix qui s’éloigne de la terre vers le sexe maternel d’où il émerge et s’assume et résume et consume dans la cime de la somme du mot humide encore par la rosée matinale.

Dans cette miniature de rhétorique et dans le traitement du Tractatus, le poète propose le regard oblique de l’impertinence qui défie les inquisitions et les apprentis sorciers des paradis obligatoires.

L’homme est une passion absurde, l’illusion d’une fausse perspective, un hypocrite, un comédien, un masque ; Personne   veut dire cela

 

L’homme est un mirage étymologique.

Ainsi soit-il !   Le Moi s’évapore dans le Toi.

Nous n’existons par   rapport aux autres autres.

 

Salut, frère lecteur !

 

Orlando Jimeno Grendi

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article