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* CHEMIN SCABREUX

 "Le chemin est un peu scabreux

    quoiqu'il paraisse assez beau" 

                                        Voltaire 

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Publié par VERICUETOS

Poesía de Hernando Ramirez

***Una de las grandes delicias de los lectores de poesía y ficción, es el descubrir textos que no tienen la pretensión de ser leídos por el público. En verso este tipo de producción ha sido en todos los tiempos muy abundante particularmente en la edad media hasta el siglo XVIII, constituyéndose en un género bajo la denominación de intimista. Vericuetos que como toda publicación busca hacer descubrimientos ha logrado convencer  a uno de estos especímenes para que nos entregue algunos de sus poemas para darles luz pública.

Se trata del poeta intimista Hernando Ramírez, que lleva décadas viviendo en París y  casi ya no habla el español a causa de su profesión, puesto que es psicoanalista y sus pacientes y demás entresijos del oficio los hace en la lengua de Voltaire. No es fácil convencer a un especialista que conoce a profundidad el Yo. El yo de los sentimientos, angustias, frustraciones y todo lo que concierne al mundo complejo de la interioridad humana. Finalmente ha aceptado de entregarnos unos poemas guardados celosamente, los cuales publicamos a continuación y que sea el lector que emita juicio.

                                        

Poesía de Hernando Ramírez

 

Abraham ne tue pas cet enfant !

 

Lève tes main n'égorge pas cet enfant !

Détourne le canon de ton tank meurtrier,

Soldat israélien ne tue pas ces vieillards,

ni enfants, ni mères, ils sont tes cousins.

 

Abraham a arrêté son couteau assassin

pour que puisse vivre son fils Isaac,

toi aussi soldat israélien, les fils de Ismaël

te crient  : ne tue pas nos enfants !

 

Toi maintenant devenu philistin

avec ta force  de Goliath israélien

écrase avec bombes de feu infernal

la vie, la paix et tous  nos espoirs.

 

Avions étoilés, vampires assoiffés

bombardent, détruisent, éventrent

comme chiens enragés : femmes,

vieillards, enfants, et bébés, .

 

Non ! Tu ne peux pas répéter les crimes

atroces d'un Führer assassin,

que fou de la  race comme toi de ta foi,

massacrent sans loi des êtres humains.

 

Picasso de sa tombe voudrait se lever

et crier de nouveau avec ses pinceaux :

Guernica n'est pas morte elle a changé de nom

Gaza se prénomme mon nouveau tableau.

 

France  Juillet – 2014

 

Traducción literal:

 

 Abraham no mates ese niño!

 

Detén  tus manos no cortes la garganta de ese niño!

Desvía el cañón de tu tanque asesino,

soldado israelita no mates ancianos,

ni niños, ni madres, ellos son tus primos.

 

Abraham detuvo su cuchillo asesino

para que pudiera vivir su hijo Isaac,

a ti también soldado israelita, los hijos de Ismael

te gritan : no mates nuestros hijos.

 

Tu ahora transformado en filisteo

con tu fuerza de Goliat israelita

aplastas con bombas de fuego infernal ,

la vida, la paz y todas nuestras esperanzas.

 

Aviones con la estrella, vampiros sedientos

bombardean, destruyen, revientan,

como perros con rabia : mujeres,

ancianos , niños. Y párvulos.

 

No ! Tú no puedes repetir los crímenes

de un Führer asesino,

quien loco por la raza como tu por la fé,

masacran sin ley los seres humanos.

 

Picasso de su tumba desearía levantarse

y gritar de nuevo con sus pinceles :

Guernica no está muerta ella cambió de nombre

Gaza se llama mi nueva Guernica.

Francia Julio 2014

 

 

LA BANLIEUE : NOTRE  PATRIE

 

Combattants de tous les temps

Combattants des droits humains

Opposons nous au malheur

qui nous guette dans la vie

 

La Liberté est violée,

L'Égalité bafouée,

La Fraternité arrachée !

Devenons des maquisards

contre une Nation d'exclusion

contre une Patrie de nantis

 

Arrêtons ces agents qui avec

hargne  et violence

nous sortent au kärcher

de nos piaules pour la taule,

sans répit et sans souci,

brisant espoir et famille,

illusions et rêves en friche.

 

En vérité ils n'aiment pas

notre indépendance en affaires !

Nous sommes des travailleurs

en profession libérale.

Notre bureau est le square ou

la cave du voisin,

discothèque par moments,

chambre nuptiale  par besoin.

 

Notre activité est plus digne

que celle des patrons enrichis

par des bonus et salaires

sans mérite et sans limites.

Devant injustice pareille,

la révolte est notre signe, et

scandale  notre cri, dans ce

combat de mille et une nuit.

 

Les puissants nous rejettent

comme fruits de cœur pourri

comme vermine sans esprit.

La vérité est plus simple

notre peau est différente,

notre parlé syncopé et

notre marche nonchalante.

 

La Société veut faire peur,

elle nous éduque pour le crime,

elle nous punit pour l'exemple,

en nous jugeant sans raison

condamnables par défaut

à perpétuité sans façon!

 

Camarades de toutes les races :

ils nous entassent dans des cages,

pire qu'à lapins d'élevage

pour briser notre courage,

notre dignité et  fierté !

 

Guérilleros banlieusards :

la misère nous matraque

jours et nuits sans relâche,

comme rats sans maisons

sans répit et sans raison.

 

Émeutiers de nos quartiers!

Maltraités de tous les temps !

unissez-vous dans l'action

pour détruire la déraison

                                        d'une Nation en perdition.                                      

 

H. Ramirez A    06/2013

 

                                                                   HUMANITÉ                                                                                                                                                                    

Humanité où te caches-tu ?

Tu échappes de mon cœur

quand mon œil se réveille.

 

               Avec mes pas martiaux               

la dague à la main brise

le cœur des mères et des enfants

 

Mes mots, guillotines d'office

condamnent sans appel

mes frères insoumis      

 

Mes actes insensés,

fumées d’encens vaines,

vers les puissants se lèvent

 

Humanité où te caches-tu ?

Mes mains arrogantes

tuent pour un non ou pour un oui.

 

Mon regard d'acier

juge sans relâche

les êtres sans Patrie.

 

Leurs chaudes larmes

laissent de marbre

un  monde sans souci.

 

Pitié pour les semblables

amour pour le prochain

mes ouïes refusent de dire oui.

 

Humanité où te caches-tu ?

 

   France -  Septembre 2013     

                                       

LA  VIE  S'ACHEVE

 

La vie s'achève dans un sac de poubelle!

La jeune mère, pétrie d'angoisse,

meurtrie de peine, étouffe son gamin.

Il n'y a pas de futur il n'y a pas d'avenir,

la vie s'achève dans un sac de poubelle.

 

La jeune-fille panique d'avoir fait naître

un être sans passé, un être sans futur!

C'est dur d'être  sans passé,

mais plus encore un être sans futur,

sans repères et sans patrie.

 

Renoncer à la chair

renoncer à la vie,

renoncer à l'amour,

renoncer pour toujours

c'est notre destin futur.

 

Mais comment faire

dans ce monde de fous

pour vivre avec passion?

Pour le commun des mortels

il n'y a pas de solution!

 

Triste est l'histoire de cette mère

qui, poussée  par la misère,

laisse tomber son trésor

dans les ordures ménagères

pour soulager son malheur.

 

L'humanité sans boussole

dans ce monde du profit,

contraint la jeune pubère

à arracher de ses entrailles

le fruit de son amour banni.

 

La Justice est pure farce,

dans cette société d'arbitraire,

elle condamne à la taule

la jeune-fille en panique

par des lois mille fois iniques.

 

Or la jeune mère avait raison

d'abandonner son fardeau,

condamné de toute façon

à être SDF sans pardon,

et mourir sans protection.

 

Société patibulaire,

dévoyée et corrompue,

elle tue sans le dire

innocents et affaiblis

par la main des nantis.

 

Cerbères du pognon,

charognards du profit;

ils œuvrent sans répit

afin que passion et loisirs

soient destinés aux élus.

 

Du matin jusqu'à minuit,

la gorge étranglée de peur,

le ventre rempli de crampes,

vivre misère et souffrance

le destin des démunis.

 

Quelle société d'illusion,

qui nous prive du bonheur

d'enfanter dans la confiance,

sans le souci et l'infortune

de mourir dès la naissance.

 

La révolte est dans mon cœur

de voir l'avenir si sombre,

ni horizon ni d’arc-en-ciel,

ni richesse ni repos,

et la mort comme oripeaux.

 

H. Ramirez Ardila     05/2012

 

L'HOMME

 

Loup sans repaire, lion de savanes,

chacal de la nuit, serpente endormi.

Archange des cieux, mignon pour la dame

Visitant de nuit des donzelles en rut.

 

Être insatiable, morceau d'argile,

Orgueil sans fin par l’œuvre de dieu.

Maître de la Terre navigant du Ciel

Amant redoutable pour des nymphes fleuries.

 

Thermite à deux pattes, de gros abdomen,

quatre branches sèches sans fleurs et sans fruits.

Cœur en bataille entre amour et haine,

tête de pieuvre qui veux tout pour elle.

 

Mercure en guerre depuis qu'il est né,

prêt à porter le coup nucléaire.

Larve suceuse de sève materne

Minotaure terrifiant d'où es-tu sorti?

 

Charognard immonde de veuves et enfants

qui agit au nom d'un Dieu incertain.

Bouche pleine d'illusions sans fin,

la mort à la main le esprit putréfié.

 

H. Ramirez mars 29/2015

 

CANDOR PERDIDO

 

Canto de jilguero adormecido.

Grito de párvulo sin voz.

Ruido de ola sin espuma.

Dolor de entraña sin quejido.

Tierra asfixiada por la sangre

de sus hijos muertos porque vivos.

 

Culpa de haber nacido sin destino

en cuna santa corrompida por

ladrones, usureros y mendigos

del oro de tus venas y de tus ríos.

 

Eructo ensordecedor de tus volcanes

que ahogados por las lágrimas de tu estupro,

vomitan torrentes de lava incandescente

para lavar la injusticia de tu vida.

 

Fiera de tu estirpe nunca has perdonado al invasor

de haber mancillado tu honor y tu candor.

Senos erguidos desafiantes con nieves eternas y glaciales,

claman : cuan  indómito, es tu vientre y tus labios en sangrados.

 

Ruido perpetuo de ventisca bruta

sobre faldas, cumbres y cimas somnolientas,

despertadas por el llanto de madre sollozante

de hijo condenado a ser apátrida  en su  patria.

 

Canto rebelde, garganta estrangulada,

infancia olvidada por la fuerza del rico poderoso,

que pide día y noche : sufrimiento, rendimiento y goce

hasta agotar tu belleza de Tierra prometida.

16/04/2015

 

LA CORRIDA DE TOROS

 

Titán: bloque de mármol negro en desbandada.

Astas erguidas de puntas penetrantes.

Mirada inocente frente al destino

de tu fin en fiesta brava.

 

Arlequín: disfrazado de luces, oro y nieve.

En tu mano la capa destemplada.

Arriesgas tu existencia con la bestia en sangre

de banderillas multicolores adornada.

 

No hay dilema en la taurina arena.

Gritos de olés, mujeres en diademas, negros ojos,

claveles rojos, embrujo de muleta electrizante,

cambio de tercio, verónica es tu día.

 

Suenan los tambores y los cobres cantan,

trompetas anuncian que el peligro viene,

y el valeroso danzarín prepara la estocada

sembrada como rosa en vida que se pierde.

 

Herido por la espada su corazón palpita,

y tenues mugidos de dolor se escuchan,

lanzando miradas de rabia y desafío

de querer continuar la lucha comenzada.

 

La fuerza lo abandona lentamente:

sus ojos se nublan, su cabeza cae

sin decir adiós a la multitud que aclama

al nuevo ídolo con victoriosos gritos.

 

De rodillas ahora el toro perdón pide,

de no haber arrebatado en  franca lidia :

capa, estoque, alma, honores y bellas flores

al diestro triunfador de la corrida.

 

Sus narices soplan los últimos alientos 

que la muerte le diputa con franca cobardía.

La multitud ignorando gesta y sufrimiento

reclama para el matador : orejas, rabo y vuelta al ruedo.

 

El puntillazo ha abreviado la agonía.

El torero ofrece sus trofeos.

Las huellas púrpuras se borran de la arena.

El sol radiante baña aún la tarde que se encoje.

25/04/2015

 

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